Demain, mardi, à 18h30 comme tous les mardi, notre assemblée hebdomadairese réunit (CICP 21ter rue Voltaire, 75011 Paris.
Chacun d'entre nous saitl'importance de sa présence et la difficulté du combat que nous menons ;nous vous laissons décider de l’intérêt de votre soutien physique au delàdu soutien moral que nous savons acquis. Nous discuterons des moyensd'action qui s'offrent à nous pour affronter la Cour d’appel de Versaillesde façon totalement pacifique Vendredi 14. Nous ne resterons pas encoreune fois muets face à leurs sarcasmes, car ils ont dans les mains la viede ma mère et accessoirement de pas mal d'autres personnes. Cela justifieune réflexion sérieuse sur les actons à déployer pour que nous ayons notremot à dire. J'appel donc au rassemblement de nos forces intellectuellespour mardi et au rassemblement physique Vendredi 14 décembre à 9h00 à laCour de d'appel de Versailles. Je rajoute aussi, concernant la réunion demardi (demain), qu'il faut impérativement se concentrer sur lesproblématiques qui nous intéressent, et, de façon immédiate, préparer leséchéances qui se présentent dans les prochains jours. Nous devons dépassernos divergences quant à nos visions sur les stratégies à mettre en place,pour nous unir dans un effort commun de façon à être le plus efficacespossibles.
2)Au but de la page, le communiqué du Jean Desessard, sénateur Vert de Paris.
3)La coordination des collectifs unitaires antilibéraux a fait aujourd'huiun communiqué : http://www.gauchealternative.org/spip.php?article811
4)Dans l'humanité de demain paraîtra une tribune libre pour Marina. 5)Dans la page www.paroledonnee.info vous trouverez le Communiqué ANSA deFrancesco Caruso, député italien, et la Lettre à Marina de Madame NicoleBorvo Cohen-Seat, sénatrice.
paroledonnee
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COMMUNIQUÉ JEAN DESESSARD, sénateur de Paris
Après Paolo Persichetti en 2002 et Cesare Battisti en 2004, Marina Petrella, ex membre des « Brigades rouges » réfugiée en France depuis 1993, risque à son tour l’extradition en Italie. Elle y encourt la réclusion à perpétuité pour des faits commis il y a 25 ans dans le cadre de la lutte armée anti-capitaliste des « années de plombs » en Italie.
Alors que l’administration française lui octroyait en 1998 une carte de séjour de dix ans, voici que cette femme de 53 ans, mère tranquille d’une fillette de dix ans, investie dans son métier d'assistante sociale auprès de plusieurs mairies et associations de la région parisienne, se retrouve incarcérée depuis août 2007, comme dangereuse terroriste en fuite, suite à une convocation pour une banale question de carte grise.
Cette nouvelle menace d’extradition témoigne donc bien de la rupture inaugurée par le gouvernement Raffarin et poursuivie depuis, avec la politique d’asile des années Mitterrand des anciens activistes d'extrême-gauche italiens.
Suite au refus le 4 décembre dernier de la Cour d’appel de Versailles de lui accorder la liberté provisoire et s’apprêtant le 14 décembre prochain à ce que la Cour d’Appel rende un avis favorable à son extradition, Marina Petrella a entamé le 6 décembre une grève de la faim.
Refusant également son extradition, Jean Desessard, sénateur Vert de Paris, se rendra lundi 10 décembre à 11h à la maison d’arrêt de Fresnes pour lui apporter tout son soutien.
(dimanche, 9 décembre 2007)