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11 juin 2008 3 11 /06 /juin /2008 15:42
Ante litteras, avant lettres...
Vous avez probablément lu, vous devraies être desormais au courant : François Fillon, prémier ministre de la France, à signé le 3 juin le decret d'extradition de Marina Petrella. Céla lui a été notifié lundi, dans sa cellule à la prison de Fresnes.  Nous (nous...nous, qui avons en la matière - au sujet des "réfugié[e]s en provenance d'Italie vivant en France" - affirmé et soutenu depuis le debut, il y a plus qu'un quart de siècle, le principe élementire de la revendication d'un <asile, un, indiscriminé, inconditionné, indifferencié, pour tout un chacun>), nous n'aîmons pas ni le fatalisme acquiescent, ni la quérulence et la pedagogie du pire, ni la credulité autoincantatoire et auto-illusionniste, ni la soumission "réaliste" souvent 'più realista del re', ni le verbiage autoreferentiél deconnecté de toute  pratique et de sa propre vie même...

C'est pour cela, que nous lançons le pari d'une bataille pour une abrogation de ce decret, chose qui est "tecniquement" possibile.  Nous sommes engagè[e]s dans une bataille contre le populisme pénale, dont de toute evidente cette decision reléve. Cela c'est une lutte, qui transcende largément le cas et le destin d'une personne singulaire, en le cas d'espèce Marina. En même temps, cette bataille est pour nous inserée dans le conteste de la ligne directrice d'un tissu vivant d'action pour la commun'autonomisation [...].

Nous menons et nous menerons cette bataille.  En même temps, les proches, les amis, camarades, avocats de Marina, réunis ou pas dans des collettifs et comités portant son nom, se battent - et nous en faisons partie - afin qu'une clause inserée dans la Convention qui "régit" la procedure d'extradition qui la concerne, clause qui semole taillée sur un cas de figure tel celui de Marina - soit appliquée à la décision ultime sur son destin.   Moi qui vous écris ici, je metterai en circulation dans les jours qui viennent un texte de bilan et de propositions de réflexion et d'action - de recherche/action.

Salut pour l'instant, Oreste Scalzone
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10 juin 2008 2 10 /06 /juin /2008 00:22
Malgré la grave dégradation de la santé de Marina, le Président de laRépublique et le Premier Ministre n'ont pas douté à lui notifier le décretd'extradition. Et cela, même si les responsables de la maison d'arrêt deFresnes avait déjà démandé un nouveau placement en hôspitalisation deMarina.Nous vous envoyons ci-dessous et en pièce jointe les premières initiativesà entreprendre pour exiger l'abrogation de ce décret inique. Nous contonssur vous !Vous trouverez ces informations aussi sur la pagehttp://www.paroledonnee.info

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Exigeons l'abrogation du décret d'extradition de Marina Petrella !Paris, le 9 juin 2008.Ce 9 juin 2008, le décret d'extradition a été notifié à Marina Petrella.Cette décision inique engage la responsabilité personnelle du chef duGouvernement et du chef de l'Etat français. Un recours en Conseil d'Etat aété enregistré.Après neuf mois d'incarcération à la prison de Fresnes, le gouvernementfrançais a décidé que la seule perspective de Marina Petrella devait êtrela mort lente puisqu'elle purgera en Italie une peine à perpétuité :-       pour des faits remontant à plus de 25 ans, en exécution d'une sentenceprononcée en Italie voici 15 ans dans le cadre d'une législation d'exception,-       en déni de l'asile de fait accordé par la France aux réfugiés italiensdès 1981 et en violation des engagements de la France de n'extrader aucunde ces réfugiés.Le décret d'extradition intervient alors que Marina est au plus mal. Laperspective de la prison à vie et la séparation d'avec sa jeune enfant de10 ans la détruisent. Après huit semaines d'hospitalisation en raisond'une très grave dégradation physique et psychique, épuisée et nes'alimentant plus depuis deux semaines, Marina Petrella a été réincarcéréeà la prison de Fresnes... pour se voir signifier le décret de sonextradition. Pourtant, son état de santé justifie pleinement l'applicationde la clause humanitaire prévue par les textes régissant l'extradition.Mais nous pouvons encore AGIR ...-      

Rassemblement mercredi 11 juin 2008 à 11h30 place Sèvres Babylone, 75007Paris (devant le square)

Nous demandons à toutes celles et tous ceux qui ont signé la pétition ou/ et l'Appel des femmes, à toutes celles et tous ceux qui ont soutenuMarina, d'envoyer un mail signé et daté (ou un courrier sur cartedécouverte) au Premier ministre français François Fillon et au PrésidentNicolas Sarkozy leur demandant l'abrogation du décret d'extradition deMarina Petrella. Ci-dessous, adresses et proposition de mail ou lettre-type (libre àchacun-e- d'en modifier la forme à sa façon) :

M. Nicolas Sarkozy, Palais de l'Elysée, 55 rue du Faubourg Saint-Honoré,75008 Paris - email : sur le site http://www.elysee.fr/accueil/, onglet «écrire au président »-
M. François Fillon, Hôtel Matignon, 57 rue de Varenne, 75700 Paris -email : sur le sitehttp://www.premier-ministre.gouv.fr/acteurs/premier_ministre/ecrire,onglet « écrire au Premier ministre » et service.presse@pm.gouv.frProposition de lettre :« Monsieur le Premier ministre (ou Monsieur le Président),

Le décret d'extradition de Marina Petrella vient de lui être signifié parvos services. Nous savons qu'il est en votre pouvoir d'abroger le décretque vous venez de signer. Au regard d'une décision d'extradition relativeà des faits remontant à plus de 25 ans, au regard de l'engagement de laFrance de n'extrader aucun réfugié italien, au regard de la dégradationeffroyable de l'état de santé de Marina Petrella, je vous demande de fairepreuve d'humanité et de ne pas renvoyer Marina finir sa vie dans lesprisons italiennes ».
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2 juin 2008 1 02 /06 /juin /2008 14:10
Giorgio Agamben con grande acume capisce la pregnanza teorica dell'argomentazione schmittiana. In particolare riprende l'espressione "democrazia totalitaria" che Carl Schmitt usa in "De captivitate salus". E' evidente, pensiamo - come crediamo pensi Agamben - che la luce nera dell'intelligenza, spinta dall'extrema ratio dell'autodifesa, fa faville utili a forgiare ordigni concettuali rivoluzionari.
I fessi benpensanti preferiscono non rischiare di banalizzare il mostro e sarebbero perciò disposti a dare del negazionista a Bertolt Brecht per il monologo finale della "Resistibile ascesa di Arturo Ui", per quel «il ventre che generò la bestia immonda è ancora fertile». Loro restano ipnotizzati dal mostro e dimenticano la matrice.
I malanimosi per risentimento preferiscono uno Schmitt in catene, punito a dovere, che un uso sovversivo e libertario dei concetti che maneggia così bene. Jacob Taubes si lasciò aiutare da Kojeve a superare, lui che aveva avuto la famiglia sterminata nei campi, la repulsione fisica per andare all'incontro con Schmitt e ne uscirono "Tempus fugit" e "La teologia politica di Paolo di Tarso", che mostrano la radice teologica monoteista e "colpevolista" di ogni Stato, foss'anche il più laicista, come la Francia e la Turchia ataturkista.
I sovversivi non si prendono per gesuiti che, loro, possono leggere e far tesoro dei libri all'Indice ma devono interdirli agli uomini e alle donne comuni. I sovversivi preferiscono eliminare radici, economie politiche del cosiddetto male piuttosto che vendicarsi dei "peccatori" punendoli.
Un concetto è un concetto è un concetto: è questione da biografi o da moralisti o da preti porsi il problema di stabilire se Niccolò Machiavelli volesse «alle genti svela[re] di che lagrime grondi e di che sangue...» o al contrario volesse insegnare al duca Valentino le arti del dispotismo, il connubio di «golpe e lione» e dimostrare che «non si governa senza crimine» .

Le parole sono ben più che pietre e  contano e durano a lungo ben più di chi le emette:  chi vuole aiutare a portare alla superficie, scoprire, riscoprire e disvelare l'antica passione del comunismo, ben sa che il comunismo,  ovviamente, esiste da sempre e non è da reinventare né è localizzabile né databile. Certo, non più di quanto lo siano la facoltà della parola, la potenza di persistere nel proprio essere, l'amore, la pulsione alla predazione ... La comunanza e il principio attivo dell'autonomia co-esistente ci sono, così come i loro contrari: ciò che conta sono le armi, innanzitutto parole/concetti, che ne consentono la scoperta e l'emersione. I futuri possibili sono scritti da sempre nel reale, mescolati con tutti, fra tutto e tutto.
«Noi non vogliam sperare niente, il nostro sogno è la realtà» Franco Fortini, L'internazionale
«La scoperta, come vuole l'etimo, è svelamento di qualcosa che era nascosta prima che il ricercatore riuscisse  a scoprirla, scrutando, per così dire, dal buco della serratura. Così, le onde elettromagnetiche non sono state create da Maxwell - il fisico scozzese si è limitato umilmente a scoprirle - e una volta scoperte abbiamo capito che esistevano da sempre - anche prima dell'ultimo diluvio, prima che Abramo fosse - e da sempre hanno illuminato il mondo come luce. E da sempre la sublime vastità degli spazi siderali è abitata da queste onde che le stelle usano scambiarsi tra di loro a mo' di segnali». Franco Piperno, Il '68.

E' per questo che non ci turba pubblicare in questo blog il testo di un intellettuale catolico-tradizionalista, Maurizio Blondet, autore dichiaratamente reazionario, e, a torto o a ragione, in odore di questo, quello e chissà che altro...

Carl Schmitt alle vongole
Maurizio Blondet
«Sovrano è chi decide lo stato d'eccezione».
Se l'enunciato supremo di Carl Schmitt vale per tutte le situazioni (anche le farse), allora non c'è dubbio: abbiamo un sovrano.
E' Silvio Berlusconi.
Come noto, egli ha dichiarato lo Stato d'eccezione-monnezza.
In Campania, è sospeso il diritto ordinario.
C'è una superprocura, un tribunale speciale alla monnezza.
Chiariano, ha detto il sovrano, «è zona militare e sarà protetta. Coloro che si opporranno saranno perseguibili».
Militarizzazione della monnezza.
Allacciate le cinture, perchè comincia uno di quei periodi che il saggio cinese augurava ai suoi nemici: «interessante».
Non scherzo.
Quando uno evoca lo stato d'eccezione, la faccenda è sempre seria, gravida di prospettive e di pericoli.
Non importa che quel qualcuno sia personalmente ridicolo e Salame; comunque sia, evoca la sovranità nella sua forma elementare e fondativa.
Spiegazione per i più giovani, abituati a vivere nello Stato di diritto (o così credono).
Di norma, dice Schmitt, «non lo Stato è creatore del diritto, ma il diritto crea lo Stato; il diritto precede lo Stato».
Lo Stato non fa che essere il mediatore del diritto, prestargli la sua forza per applicarlo nella realtà.
Il capo di Stato o di Governo è egli stesso soggetto al diritto, «riceve la sua legittimazione dall'essere servitore del diritto».
Ma vi sono periodi di crisi, in cui «la normatività è impotente», per esempio a raccogliere la spazzatura a Napoli; allora la «normalità è sospesa»; e viene il momento in cui chi governa deve assumersi di sospendere la norma - dichiarando lo stato d'eccezione - per il bene della vita umana comune.
Non importa che sia il signor Mediaset: è comunque un atto di audacia politica.
Si può essere schmittiani senza saperlo, come quel commerciante di Molière a cui fu spiegata la differenza fra poesia e prosa, ed esclamò: «Allora io sono un prosatore senza saperlo», perchè scriveva lettere commerciali.
E' proprio quel che avviene in Italia in questi giorni: nessuno pare aver preso coscienza di ciò che implica lo stato d'eccezione, anzi Napolitano - il supposto «custode della Costituzione» sospesa - pare favorevole, per non parlare dell'opposizione veltroniana.
Si entra in un periodo di «fondazione» con la mente torbida, il senso del diritto obnubilato.
I soli contrari sono i giudici ma - naturalmente - non per il motivo giusto, giuridico: lo sono per i loro interessi di casta. Temono di essere scavalcati, di essere privati di alcune loro «prerogative», e che si sia costituito un «precedente» per esautorarli.
Il che è verissimo.
Ma va notato che i più caldi a chiedere a Berlusconi la sospensione dell'autorità «legale» giudiziaria sono stati i sindaci e i presidenti di provincia della Campania.
Perché?
Perché, per tenere puliti almeno i loro paesi hanno aperto discariche, che sono autorizzate a termine, per 180 giorni.
Al termine, essendo la situazione immutata, hanno continuato a scaricare lì: e sono stati immediatamente incriminati. Avviso di garanzia.
E' un caso plateale in cui non solo la normatività è impotente, ma l'applicazione della legge diventa ostile alla vita, la rende impossibile.
Per questo si dirà in futuro che in Italia, i giudici furono moralmente responsabili dello stato d'eccezione, per la loro ottusità ad applicare «le norme» quando «la normalità» era da gran tempo, oggettivamente, sparita.
Da tempo, non c'era nessun sovrano.
Dai e dai, sono stati i giudici a suscitare un sovrano, e nel loro peggior nemico.
La necessità di un sovrano - che decide lo stato d'eccezione - è il fatto primario, elementare, della politica.
Tanto elementare che persino Berlusconi è stato in grado di enunciarne la giustificazione: «Le leggi devono essere adattate per far vivere meglio i cittadini, non sono un moloch assoluto».
Senza saperlo, ha parafrasato - e semplificato - una enunciazione di Schmitt, alquanto più tortuosa:
«Fin dove il diritto positivo è in grado di garantire la certezza giuridica e suscita una prassi univoca, la 'conformità alla legge' di una decisione è una prova della sua giustezza. Ma non appena certi elementi al di fuori del contenuto della legge positiva scuotono questa prassi e riescono a modificare questa legge nella sua validità fattuale, anche se per mezzo di una 'interpretazione', questa congruenza tra 'conformità alla legge' e giustezza della decisione cade; e un giudizio emanato contro il senso della legge può, ciò nonostante, essere giusto» .
E non è appunto questa la situazione in cui ci ha gettato da anni la magistratura come casta?
Gli arresti domiciliari allo zingaro ubriaco alla guida e quadruplice omicida sono un recente esempio di sentenza «conforme alla legge» e odiosamente ingiusta.
E' solo un esempio fra mille.
Non si contano le «interpretazioni» delle leggi vigenti che le rendono inefficaci nella loro «validità fattuale», ossia che ne neutralizzano gli effetti che la società esige dalla legge - la punizione del reo, la protezione per l'innocente, la raccolta usuale della spazzatura.
Persino il questore Manganelli ha detto che c'è un indulto permanente in Italia, che la dittatura dei giudici ha avuto come risultato la non-certezza del diritto (e della pena).
E' un'altra richiesta implicita di stato d'eccezione.
E' questo il punto più gravido di rischi e di futuro.
Nella repubblica di Weimar, era l'intera società onesta a chiedere uno stato d'eccezione, che la facesse finita con una «legalità» che favoriva solo l'arricchimento di mascalzoni speculatori, e la corruzione della società stessa in mano ai parassiti. E qui da noi?
Le emergenze sono tali e tante, gli egoismi così intrattabili e incurabili, da richiedere per ciascuna una «decisione sovrana», extra-costituzionale: le tre regioni almeno dove sovrana è la malavita organizzata, lo stato della scuola, il parlamento pletorico e servo delle lobby, la burocrazia inadempiente strapagata (la Casta), i particolarismi che ostacolano e impediscono ogni progettualità, lo strapotere bancario e sindacale, la violenza idiota e corpuscolare delle tifoserie, l'abuso di massa di cocaina persino tra gli operai... ciascuna richiederebbe tribunali speciali con procedure semplificate e misure extralegali per licenziare, punire, obbligare a fare.
In nome della vita e a sua difesa.
Qui è il punto.
L'Italia richiede uno stato d'eccezione totale.
Una volta dichiarato uno stato d'eccezione, è quasi inevitabile la tentazione di dichiararne altri, tutti in sé necessari.
Non è ignoto che lo stato d'eccezione è la madre delle dittature social-nazionali, di «destra popolare» nel senso che è il popolo a dare loro «mano libera».
Ovviamente, lo stato d'eccezione introduce nell'ordinamento giuridico un elemento di arbitrio assoluto da parte del sovrano.
Ma se il sovrano è Berlusconi, c'è il rischio di una dichiarazione di «stato d'eccezione televisivo», per salvare Emilio Fede dal satellite e mantenere il monopolio Mediaset.
Dico la verità: preferirei che ci fosse, al suo posto, un capo risoluto come Adolf Hitler.
Ma in politica si gioca con le carte che si hanno in mano, e in Italia abbiamo in mano scartine e veline.
La storia si ripete ancora una volta in forma di farsa.
Certo, staremo a vedere se Berlusconi è veramente sovrano nel senso schmittiano.
La casta giudiziaria ha mezzi potenti, i nemici sono potenzialmente tanti e tutti hanno dalla loro la «legalità».
Ci vogliono i cojones, e una certa vastità dell'intelligenza, cosa che è da dimostrare.
Ma non sottovaluterei l'influsso dello spirito dei tempi, il famoso Zeitgeist: c'è una tendenza mondiale alla sospensione della norma coi più buffi e lievi pretesti, dalla Cina all'America, la super-democrazia dove lo stato d'eccezione vige dall'11 dicembre 2001.
La cosa può durare.
Se i magistrati non fossero quegli ottusi difensori dei loro interessi che sono, non avrebbero dovuto combattere usando le «leggi» come bastoni; avrebbero dovuto esigere che lo stato d'eccezione a Napoli - la sospensione del diritto normale - avesse un termine temporale certo.
Non l'hanno fatto - ignari come sono della filosofia del diritto - ed è possibilissimo che la sospensione diventi permanente. Altra loro responsabilità.
Comunque sia, allacciate le cinture: si ballerà molto.
Il periodo è «interessante», la terra che abbiamo davanti, incognita.
Con uno stato d'eccezione, si sa come si comincia, ma non dove si finisce.
Come diceva Lenin: «Una rivoluzione senza plotoni d'esecuzione, è priva di senso».
Tutto sta a vedere chi ci finirà davanti.
E sarà un plotone di veline?  
 

 
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24 mai 2008 6 24 /05 /mai /2008 22:32

PENULTIMORA

A questo punto prime tracce frammentarie per una lettera a partire da

Chiaiano, Ponticelli (e dintorni)

Questa - interrotta, dunque lasciata 'in corso d'opera',

è l' "imbastitura", la bozza, il canovaccio di una lettera, pubblica&intima, intimopubblica,

rivolta ai destinatarî più diversi, <amici>, <nemici>, compagn'amici,

sconosciuti...[desinenze declinabili a piacimento, ad libitum, come si voglia sappia e possa].

Per intanto 'alla prima persona singolare', ma proposta come base di

un possibile testo - volantone, quasi-manifesto, comune.

Chi dovesse riconoscervisi qb, "quanto basta", a farla anche propria ;

ma trovasse che andrebbe riscritta, addirittura in tempi "brevi, rapidissimi",

"più breve, concisa, semplice, chiara e in linguaggio corrente",

potrebbe evidentemente proporne una riscrittura.


     NeaPolis non è quella sacca di grottesco e d'orrido dipinta nella prosa postribolare  di squallidi, oltretutto razzistuncoli, gazzettieri, facitori di Opinione, Maestri di straparlare e sottopensare << eredi di tutta la filosofia classica >> di Cuneo, PontediLegno, Arcore ; o -,se possibile  ancor peggio -  di loro emuli, podestà stalino-liberali e fascistoidi senza manco saperlo, gerarchi della Legge e Ordine che si propongono di abbassare allo stesso livello la "filosofia" di Bologna la Dotta o Firenze la Magnifica, con rinnovata motivazione dovuta a  spasmodica concorrenza mimetica con il loro collega che questo abbassamento incarna a Roma.


   Napoli città mondiale, come in uno specchio di sortilegio ci mostra una forma, le modalità di un futuro possibile - anzi, altamente probabile se non si insorge contro di esso e al contempo contro i suoi 'futuri anteriori'.


  Lo sconcio nelle parole supera se possibile persino quello nei fatti, come nella propaganda di guerra, che di tutti i crimini di guerra è la madre

   Un sistema, un sistema di relazioni che nella storia moderna si articola attorno a un primario rapporto sociale ; un sistema sempre più integrato, globale - sistema mondiale e mentale - produce tra l'altro, oltre tutto il resto, il trasudare di veleni, di scorie che annegano la vita.

   Questo sistema determina le condizioni materiali, mentali, sentimentali, di esodi disperati e vitali che si sommano a deportazioni e quant'altro della panoplia di sfaceli che una feroce incessante, visibile e invisibile guerra interna alla macchina mondo produce. Guerra, che viene condotta, per esorcizzare la virtualità, l'intelligenza e la volontà che potrebbe far sì che la potenza di vita delle genti possa incontrarsi col "sospetto" che le genti stesse potrebbero farsi venire in mente : che sistema "vampirico", vampiri e gerarchi hano bisogno di loro, mentre loro non hanno bisogno di vampiri e gerarchi, ma possono trasformare l'immane potenza che ha permesso a questa specie animale anomala <Sapiens-sapiens> perché paroletaria di resistere a natura e a storia e di essere ancor viva, in ogni caso non ancora mortificata, morta ; di essere almeno, come primum elementare, scampata al destino di altre specie ; di sopravvivere ancora, e di esser capace di passione, volontà di vivere.


   È addirittura vomitevole la logica terroristica del sapere economico, la primazìa del profitto, che ha ripreso il sopravvento sulle ragioni della vita; la logica dell'utile lucrativo che, come un novello Re Mida trasforma in infinita accumulazione di merce-Denaro, agente che semiotizza la vita e il mondo, autodecretato forzoso esperanto ; produce tra l'altro scorie e detriti che a loro volta diventano "oro" , merce, occasione di lucro, lucro su di essa in senso stretto, sul suo trasporto, sul suo deposito, sulla sua trasformazione al contempo distruttiva ; nonché lucro al terzo, quarto grado, meta-lucro, tra rendite, profitti, beneficî secondari sul mercato delle relazioni di potere, fino agli ultimi mercati delle pornografie, le ultime fiere delle vanità.

   La <classe dirigente> (come si autodefinisce) nel suo insieme, gerarchi dell'imprenditoria, gerarchi della finanza, gerarchi della governamentalità, della politica come comando sul destino d'altrui ; gerarchi della legalità, gerarchi dei poteri illegali (qui, camorristici), e dell'immensa striscia border-line, luogo dell'osmosi tra poteri "legali" e "illegali" tra i due tipi di criminalità, come luogo dell'osmosi sono i santuarî bancarî del riciclaggio. Queste <classi dirigenti> hanno comandato e lucrato sulla produzione dell'infame letamaio, su cui ancora vogliono continuare a lucrare, anche politicamente.


  Manifestamente intendono continuare : se noi si parla di banalità di senso comune, da "ecologia domestica" - addirittura minimaliste, certo, rispetto al sogno di una cosa - quali la raccolta differenziata, porta a porta, o la riduzione della superfetazione pubblicitaria degli imballaggi, vengono opposte ragioni economiche e sindacali, tassi di crescita e <livelli occupazionali> ( certo, nel groviglio di profitti, rendite, superprofitti speculativi di ogni tipo sembra bestemmia "abbondanzista" l'idea di un reddito d'esistenza senza che esso sia legati alle prigioni del lavoro, o al massimo centellinato nelle prigioni della disoccupazione riconosciuta). E comunque, alla "differenziata subito" si oppone 'il pregresso', per cui la differenziata diventa, come il far credito nelle ceramiche delle botteghe o la rivoluzione nella promessa togliattiana, qualcosa che oggi non si fa, ma domani sì..., un domani continuamente differito, chè è sempre l'indomani di ogni domani. Se poi si parla del pregresso, delle eco-balle, che questi criminali, variamente copulanti nelle loro partouze sado-masochiste, in cui è previsto anche lo scannarsi, ma che c'entra...; che questi tenutarî e clienti dell'immenso postribolo delle <classi dirigenti> hanno finito, concorrendovi 'in solido', ad erigere come loro degno monumento; se si ricorda che quando si è tentato di bruciarle hanno fatto scattare gli allarmi perché sono stati mischiati con i fondi di caffè i residui tossici come quelli dell'Acna di Cengio, tanto per ricordarne uno ; se poi si ricorda che le eco-balle vanno riaperte e ritrattare e che a questo punto la "loro" tecnologia (quella che confiscano comunque a pezzi e funzionamenti dell'intelletto generale - chè, ovviamente, quel mero riflesso parassitario che è tutto l'essere del Vampiro sistemico, del funzionario del vampirismo, come risucchio del nulla che si fa "natura d'artifizio", Mondo,  Storia... )...la loro tecnologia, dicevamo, ha inventato/scoperto applicato sperimentato altre tecniche di riciclo, tendenti ai rifiuti zero, allora e solo allora recitano il compitino sulla "differenziata", sostenendo che essa è ben difficile, e che una quasi-impossibilità si colloca  a livello di suo segmento microfisico per difetto di civismo...


  A questo punto, questi stessi decerebrati e criminaloidi, la "sezione" politicante della consorteria di frazioni diverse di "classe dirigente", trovano una sostanziale unità (guardate quella tra signorotto e servo-padrone tra Berlusconi e Bassolino ) nel decidere di imporre i loro metodi, di difendere e se possibile implementare i loro lucri, scatenando leggi speciali che  - per chi ci tiene - sono anche un calpestamento di garanzie procedure forme del Diritto costituzionalmente formulato.  La cosa più dolorosa, che fa venire i sangue agli occhi, è la "formattazione"e zitti...) le evidenti catastrofi epidemiologicamente accertate, a dover piegarsi alla coppia Vampiro- Mostro freddo, alla forza bruta della ragion di Stato, una forma di "lazzaronismo sanfedista" , di egoismo iper-localistico, e ancor peggio. dell'Opinione che riescono a far passare : cosicché largamente, nel senso comune popolare, si vede nella resistenza di intere popolazioni a dover subire (

   Intanto, il <mostro freddo>-Stato, decide di 'fare sul serio', svelando un po' più della sua natura  intrinseca : e riconsidera le popolazioni condannate ad essere appendici di discarica, esattamente come il colonialismo più feroce considera le popolazioni che domina o mero strumento, o nemico da schiacciare, e se del caso, sterminare.

   Così, pezzi di "popolo" ridotti ( e però diciamo, anche lasciatisi ridurre) a popolaccio e teppa infame possono plaudire agli sgherri che "finalmente" portano ordine e promettono pulizia, o scatenarsi sotto lo sguardo complice degli stessi sgherri (un po' come a Sabra e Shatila le milizie maronite sotto quello dei "più-padroni-di-loro di  Tsahal), a fare la loro piccola purificazione etnica stigmatizzando una popolazione minoritaria che non può essere neanche oggetto di xenofobie e razzismi populistici "ordinarî" che vogliono ricacciarli a casa loro, perché una terra "loro" non ce l'hanno. Questa stigmatizzazione non può non evocare campi, lager, marchiature e incenerimenti...

[°°°]

  A questo punto, si presentano tre strade.

- O piegare la testa, arrendersi, dirsi che contro la forza la ragion non vale e accettare che si continuino ad avvelenare i nostri pozzi.

- O discutere tra due 'vie' : una è pensare, dire e dirsi  -- prendendo le  disposizioni conseguenti - che poi che vogliono la guerra, meglio rispondere con la guerra pur sapendo che se ne uscirà schiacciati, perché è sempre meglio crepare in piedi che...agonizzare in ginocchio ;  l'altra è elaborare tattiche e strategie di una guerriglia sabotatrice incruenta e giocata (per chi discetta di "autolesionismo" : non meno che nel caso dei kamikaze!) - 'giocata' mettendo nel conto il fatto di pagare col proprio corpo, per scatenare un guerra psicologica ed etico-militare che forse potrebb'essere nel medio periodo più performante della prima via.


   Questi sono solo primi appunti, anticipazioni, scaletta ragionata di un'ante-litteram : scritti alla prima persona singolare, perché non voglio coinvolgere, allo stato, altri che me  (...poi si vedrà). Credo comunque che questa discussione vada fatta, subito, da ora. Io propenderei, razionalmente, per la seconda strada; peperò, ove mai i movimenti decidessero la prima, foss'anche "con la morte nel cuore" non mi tirerei indietro, e farei la mia parte.

   Mi viene da dire, "voglio vedere qui" tanti malintendenti che ci sospettavano di questo e quello, vociferavano di questo e quello[°°°], e che qui, ora sembrano stranamente, se non afasici, afoni !... [°°°]

   Cio' di cui sono certo, è che la resa, o l'accodamento di fatto a qualsivoglia forma della sostanziale resa alla criminalità legale (magari raccontandosela, e dicendosi che "i comunisti lottano in piedi"....) siano davvero "peggio che morire", cioè postumamente retroattivamente abortirsi.

[°°°]

   Ora interrompo : stiamo convergendo su Chiaiano dove... Per intanto, "passo e chiudo",

Oreste


Napoli, 24 maggio 2008

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21 mai 2008 3 21 /05 /mai /2008 21:49
Bonjour. Tout en vous rappelant que Marina, qui ne va pas bien du tout, demeureencore à l’hôpital Paul Guiraud de Villejuif et que les autorités restenttoujours muettes face à son drame, nous vous adressons ces mots en nom du Collectif Marina. Celui-ci appelle à une mobilisation en soutien de Marina lors de lajournées de grève des services publics (fonctionnaires, enseignants, etc.)qui se déroulera demain, jeudi 22 mai 2008. Il a l’intention de participerau cortège qui parcourra les rues de Paris, pour distribuer des tracts desolidarité avec Marina et informer sur sa situation.

Il vous donne donc rendez-vous demain à 14h00 Boulevard Beaumarchais(Cinema MK2, près de la Bastille), pour se joindre au cortège rassemblésderrière une grande banderole (il faut de l’aide pour pouvoir la promenerlors du cortège) et diffuser les tracts dont ci-dessus. Nous vous prions de faire le possible pour participer nombreux.

Amicalement.  paroledonnee
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7 mai 2008 3 07 /05 /mai /2008 20:54
Operai, gente delle lotte,

si diceva un tempo "la verità è rivoluzionaria". Bisogna guardare in faccia la realtà e i fatti: oggi, 5 maggio, per tanti uomini, donne, per tante vite, storie diverse e comuni, per la collettività operaia di Pomigliano, le loro famiglie, per la storia sociale delle nostre terre, per la storia di classe, è stata una giornata, grigia. Alla fine di una vicenda alterna, a tratti tumultuosa e passionale, gli operai hanno finito per ingoiare quella che non può essere definita altrimenti che come una sconfitta. E lo sanno.
Oggi il padrone, simbolizzato dal volgarissimo Marchionne, può certo levare uno sguaiato sghignazzo: l'ordine, infatti, regna nell'Interporto di Nola.

Stamattina la maggioranza dei 316, oppressa dal ricatto aziendale e confusa dagli illusionismi sindacali, ha finito per lasciarsi caricare sui pullman, per andare ad essere "sversata" nel capannone-discarica (così la pensano, e così ci vedono i padroni, i loro "caporali", e tutti quanti compongono il loro sistema di comando).
Alla fine è stato determinante il peso della minaccia scagliata da Torino: se non si fosse ottemperato all'ordine di deportazione dei 316, pronti licenziamenti e ritorsioni individuali, e perfino il ricorso a sanzioni penali contro i picchetti e altre forme di lotta dura. Questo era sibilato nelle lettere intimidatorie dell'azienda alle famiglie. Dietro, chiaramente, c'era la minaccia di chiusura dell'intero stabilimento (cosa che poi probabilmente avverrà, se la logica di ristrutturazione conseguente alla dittatura del profitto troverà utile liberarsene come "ramo secco" non redditizio, e in cui i lavoratori risultano degli esuberi. E avverrà tanto più sicuramente quanto più -- per mancanza o inadeguatezza di resistenza -- sarà realizzabile a buon mercato e in modo indolore per il padrone e l'ordine pubblico e sociale).
Tutto ciò era stato inaugurato con le cariche della polizia che la ferocia padronale ha scatenato contro gli operai.

Dopo di oggi, l'orizzonte prossimo venturo si presenta ancora più inquietante, anche un po'più nebbioso e livido. Le recriminazioni non servono, così come non serve illudersi. Forse non si poteva fare altrimenti, forse la lungimiranza, la lucidità, la capacità di assumere rischi, la dignità operaia non poteva sprigionarsi, né mantenersi attestandosi su una mera conservazione delle posizioni come difesa e resistenza. Forse, tutto questo ha come principale causa "esterna", sovrastante, gli effetti dei contesti concentrici a partire dai più globali, che da un lato abbagliano e angosciano con l'accecante trasparenza che mostra un mondo sempre più complesso e terribile, diffondendo la sensazione di un' impotenza anche solo a capire qualcosa e a decidere il proprio destino, e dall'altro lato annebbiano la percezione, la consapevolezza della propria condizione, le relazioni, i rapporti sociali, la loro natura e, dunque, la possibilità di agire. [...] Siamo incastrati in un mondo dove ogni ragionevole speranza, scommessa, tentativo che emerge, viene aggredito, da un lato da vociferazioni miracolistiche che lo sommergono, e dall'altro da minacce terrificanti che presentano rovesci della medaglia, effetti di controproducenza e catastrofi a catena se solo si tocca qualcosa ragionando con la propria testa a partire dai propri bisogni - e anche desideri - e non ci si affida a governanti, statisti, imprenditori, capitani di industrie e polizie, gran sacerdoti, sapienti per mestiere e compagnia cantando.
Forse non si poteva granché di più contro la forza della fiat, la vigilanza occhiuta dei gestori polizieschi dell'ordine pubblico, e sindacali di quello sociale. Non si poteva forse di più, sotto il profluvio di chiacchiere dei mercanti della politica istituzionale, che campano con le rendite e i profitti speculativi del loro auto-decretarsi "classe dirigente", casta dei titolati per professione, quasi per schiatta, per vocazione, ad amministrare il destino degli altri.

Uno "scatto di reni", un soprassalto di lucidità, di dignità, di amor proprio, nel senso del rispetto di sé, di fraternità con i compagni più esposti, di rivolta e scommessa su una resistenza come misura provvisoria immediata, come resistenza senza la quale niente è possibile e a partire dalla quale tutto può diventare pensabile, questo scatto noi dei Cobas di Pomigliano d'Arco, questo 'scatto' l'abbiamo caparbiamente proposto : noi, e i compagni e compagne che hanno lottato assieme a noi, e noi con loro ; compagni, che sono significativi di altri frammenti, altri movimenti di lotta - a cominciare dai precari, dai disoccupati --, altri spezzoni di questa immensa umanità sfruttata e dominata da chi difende con ferocia e a qualsiasi prezzo i suoi profitti e i suoi ruoli di comando, scagliandosi contro ciò che lo spaventa di più: la potenza di persistere, potenza di vita stessa, tradotta in capacità di autogoverno, forza di organizzare la coesistenza delle proprie particolarità, di sviluppare la propria costruzione di autonomia e comunanza.

Questo 'scatto' l'abbiamo rilanciato a costo di sembrare predicatori che diffondono parole al vento, a costo di sembrare velleitari e sognatori -- e forse, in parte, di avanzare scommesse troppo audaci.
Noi pensiamo, comunque, che qualsiasi sconfitta, che la sconfitta di una lotta, una lotta sconfitta, sia infinitamente meglio che la sconfitta più radicale e irreparabile, quella di non averci neanche provato. Pensiamo che questa di oggi, sia una sconfitta: per i 316 l'anticamera del licenziamento, e, per il momento, la quarantena in un capannone vuoto, che somiglia al cortile di un carcere, a svolgere mansioni più inutili che i lavori forzati ; per tutti gli altri, che si troveranno ad affrontare la resa dei conti da parte della Fiat epurati di quelli che erano stati finora elementi della spina dorsale e del sistema nervoso dell'intera comunità operaia e saranno perciò più inermi e nudi rispetto alla dittatura del sistema dell'utilizzazione strumentale delle vite umane, saranno già più "addomesticati", pronti a subire altre amputazioni e vessazioni di ogni tipo. Ma nessuna sconfitta subita sul campo è irreparabile e definitiva.

Noi non ci attardiamo a coltivare recriminazioni, risentimenti e voglie di rivincita. Noi ricominciamo ogni volta daccapo, e -- se i fatti confermeranno le nostre previsioni pessimiste, che in cuor loro tutti gli operai non accecati dal martellamento ideologico che scende dalle cabine di regia condividono pienamente -- non diremo <<ci rivedremo a Flilippi>> come se aspettassimo il peggio perchè ci dia ragione.
Al contrario, vogliamo applicarci assieme, senza rancori e al contempo senza concessioni, senza lasciare zone d' ombra rispetto a bilanci critici che si impongono, con l'obiettivo di trovare una linea di resistenza che è condizione per aprire delle possibilità di linea di fuga dalla morsa di tutti i poteri costituiti, e di ricerca di una dinamica per una vita diversa.

Se "il futuro non è più quello che era", noi ribadiamo, col poeta critico-sovversivo, che "noi non vogliamo sperar niente / il nostro sogno è la realtà".
Qui, ora, sempre incessantemente,in modo diverso e uguale, si tratta di ricominciare. Domani è un altro giorno : capire, ricominciare.

Cobas "del lavoro privato"

Pomigliano, 5 maggio 2008
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29 avril 2008 2 29 /04 /avril /2008 22:30


Tutto inizia domani!!
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25 avril 2008 5 25 /04 /avril /2008 03:35
COMUNICATO-STAMPA : vale come nostra informazione per la stampa il testo del volantino che distribuiamo ai cancelli della fabbrica. La settimana prossima, seguirà un documento ampio di riflessione e proposta.
 
 
Pomigliano d'Arco, 24 arile 2008, CoBas "del lavoro privato", Fiat Auto Pomigliano/ vertenza 316 logistica &C....,
 
"Non è [solo]  che non osiamo perché la situazione è difficile; è [anche ] che la situazione è tanto più difficile quanto meno si osa."
 
 
Compagni
       giocando sporco come sanno fare con impareggiabile maestria, i padroni di turno hanno sganciato la loro bomba quotidiana dal loro Quartier Generale di Torino: senza la firma di un accordo sindacale sulla deportazione dei 316 nel reparto-confino di Nola, salta il piano Marchionne.
Hanno giocato una carta da ricattatori; come strozzini esigono che i sindacati onorino le loro cambiali e assegni in bianco  (più o meno a vuoto) facendo i sensali, i nuovi "caporali" del lavoro a chiamata.
   Ma giusto adesso, dopo che i  padroni hanno minacciato la rappresaglia contro gli operai emettendo l'ultimatum, abbiamo continuato e continuiamo a rivendicare la nostra posizione, a rilanciare la lotta attraverso lo sciopero.
     La polizia ai cancelli, schierata in assetto antisommossa, ha mostrato che la fiat ha preso molto sul serio il rischio per i suoi interessi rappresentato da uno sciopero. Stamattina abbiamo ritenuto che la minaccia padronale arrivata la sera prima (e certamente amplificata dai sindacalisti)  avrebbe senza dubbio seminato inquietudine e caos tra gli operai e, per evitare malintesi e divisioni, abbiamo deciso di passare dal picchetto di sciopero al presidio per continuare ad agitare l'assoluta necessità di  rispondere a questi attacchi con lo sciopero! 
Sciopero!, al netto di tutto, anche del fatto che si vinca o si perda. Sciopero!,  momento come magico di sospensione di una condizione di ridotti alla funzione di merce-forza lavoro, tempo in cui  ci si riprende tutta intera la propria  qualità umana ...
Sciopero! Momento di black out dalla incessante impresa di sfruttamento delle <risorse umane>. Sciopero!,   certo per vincere una battaglia, strappare un risultato, piegare un padrone e il sistema dei padroni. Sciopero!, che comunque è incommensurabilmente meglio, perfino se e quando si perde,  che il non averci nemmeno provato, non aver nemmeno cominciato.
   Ci abbiamo provato e continuiamo: le sigle sindacali hanno ventilato "dalla cabina di regia" che lunedì si fa un'assemblea retribuita per decidere di organizzare la lotta. Di qua o di la della griglia, ci saremo. Proponiamo che gli operai, ritrovandosi comunità operaia , abbiano lo scatto d'orgoglio di pagarsi l'assemblea con il salario di due ore di sciopero, dicendo ai funzionari di tutti i tipi del sistema: < resto mancia!>. Le sigle sindacali possono seguire o no, sta alla loro coscienza deontologica determinarsi : ma qui la questione è in prima persona tra gli operai e il Padrone Sociale.
Qui è in gioco non solo il destino dei 316 e dei loro prossimi, è in gioco anche la possibilità di tutti noialtri e altre di guardarci allo specchio senza nausea, al mattino.
 
Vogliamo tradurre in tutti i dialetti, lingue , in esperanto delle genti che insorgono contro la loro condizione nella storia, la frase di Shakespeare: <<Ah, gentiluomini, la vita è breve: se viviamo non è che per marciare sulla testa dei re >>.                                                                                                 
Poscritto d'ultimora :  Abbiamo appena appreso che -- malgrado gli effetti inevitabilmente intimidator^i  di minacce e ricatti padronali, a dispetto delle loro malintenzioni - al secondo turno di oggi la produzione è stata di circa il 70% della norma ordinaria (il dato è aziendale : le catene di montaggio sono state impostate appunto al 70%).  Questo vuol dire che -- considerate anche le 'classiche' misure che l'azienda dispone in casi di scioperi parziali, come il mettere in produzione capisquadra e funzionari vari --, ha scioperato piu' del 30% degli operai, senza che ci fosse picchetto.
 
Poscritto d'informazione al comunicato :
Ieri sera, al cambio-turno delle 22, è venuta a portare la sua solidarietà attiva, con la sua ventina di ottoni, la Contrabbanda di Luciano Russo. Ai prossimi presidii o picchetti torneranno, e con loro Daniele Sepe, 'e Zezi, e altri.
 
                                                                                         Un saluto
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22 avril 2008 2 22 /04 /avril /2008 20:52
 
Pomigliano d'Arco, 22 aprile 2008
CoBas "del lavoro privato" Fiat Auto Pomigliano/ vertenza 316 logistica
Comunicato-stampa aggiornato


- - - - - ULTIM'ORA - - - - -

L'incontro di domani avrebbe dovuto svolgersi nella sede dell' Unione.industriali, in piazza dei Martiri a Napoli (dove erano state scatenate violente cariche di polizia contro i lavoratori che contestavano i dirigenti sindacali). Apprendiamo ora che essa è stata spostata, <per ragioni di ordine pubblico>,  all'interno  della fabbrica (presa come una sorta di ‘labirinto', una sorta di "città proibita", come una cittadella fortificata dove pensano di occultare le loro decisioni...).

Noi dobbiamo portare qui la visibilità: l'appuntamento è dunque anticipato alle 9 di domani mattina, davanti all'ingresso-3, in concomitanza con l'assemblea che si svolgerà all'interno, e che è previsto sia seguita dall'incontro.
CoBas-Pomigliano


23 APRILE: PRESIDIO ALL'INCONTRO PADRONE-SINDACATI
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24 APRILE: SCIOPERO PER L'INTERA GIORNATA DI LAVORO CON PICCHETTI AI CANCELLI

S.M.S. Da Pomigliano, dal picchetto di lotta contro l'esternzlizzazione di 316 operai e contro il piano Marchionne.I camion che devono entrare in Fiat sono bloccati.

15 aprile 2008/Ore 18:30
In questo momento è arrivata la polizia, ma stanno fermi

Ore 18:50
Carica della polizia 3 operai feriti stanno arrivando le ambulanze il picchetto ha resistito. Avanzando dietro una recinzione per alcuni metri poi spinto a terra dalla carica della polizia

Ore 19:00
4 operai non 3 feriti il picchetto resiste ancora in questo momento

Ore 19:15
Altre cariche molto più violente della prima.Un operaio del corso logistica è stato fermato il picchetto non si sposta finchè non lo liberano

S.M.S. Da Piazza dei Martiri/16 aprile 2008
Ore 15:00 Comincia presidio sotto unione industriale con i padroni salgono a parlare solo Cgil&co. Non fanno salire cobas ne 1 dei 316 operai che rischiano il posto

Ore 18:00
Ci siamo spostati ma solo un gruppo a fare un blocco stradale a piazza vittoria

Ore 19:00
Siamo tornati sotto unione industriali la polizia ha circondato la piazza in assetto anti-sommossa
Forse stanno per scendere e si preparano.
I sindacati venduti scendono dicono che lo spostamento a Nola ci sarà non licenziamento per ora. Ma non vogliono discutere con gli operai fuggono

Ore 21:00
Cariche della polizia che difende la vile fuga di un sindacalista cgil che non vuole farsi vedere dagli operai un compagno colpito alle spalle da varie manganellate in testa è a terra

Ore 21:20
Altre cariche mentre il compagno è a terra privo di conoscenza non arriva ancora ambulanza

Ore 22:00
Siamo all'ospedale Pellegrini il compagno ha ripreso conoscenza solo dopo mezzora ora sta facendo la tac

Ore 00 16
Il compagno sta bene ma la polizia ha identificato il compagno e voleva pure il referto ma riusciamo a uscire dall'ospedale senza darglielo.
"Oreste Scalzone: la questione dei 316 è il preludio allo smantellamento di Pomigliano".

Solidarietà attiva agli operai fiat di Pomigliano è stata portata oggi da Oreste Scalzone, che ha incontrato gli operai ai cancelli dello stabilimento in un momento cruciale della lotta che riguarda innanzi tutto, nell'immediato il destino di 316 di loro a rischio licenziamento, e in prospettiva il futuro dell'intero stabilimento. La questione dei 316 -- dice Scalzone al megafono -- richiama inevitabilmente alla memoria la  repressione vallettiana  e i reparti-confino: una tipica mossa padronale per sottrarre gli operai più attivi alla socialità della fabbrica, privando la comunità dei lavoratori dei compagni più combattivi.


Storicamente  queste manovre sono state coperte da  menzogne padronali, cioè adducendo fantomatiche motivazioni "tecniche", spesso avallate da sindacati e partiti politici. Ciò che oggi va rilevato è che la deportazione dei 316 viene portata avanti dalla fiat in modo sfrontato e, quindi, con un'arroganza se possibile ancora più insopportabile che nel passato.

Il problema dei 316, inoltre (denunciano con forza sia Oreste Scalzone che Domenico Mignano), è solo il preludio di un attacco complessivo e drastico agli operai dell'intero stabilimento. Prova decisiva ne è il fatto - ampiamente denunciato da Mignano - che per Pomigliano non c'è niente di quanto viene sbandierato come  <piano industriale> : al contrario, si può parlare di effettivo smantellamento del marchio Alfa per quanto riguarda Pomigliano, dove di fatto è rimasta solo la produzione di vecchi modelli (i nuovi saranno prodotti a Mirafiori e Cassino, e all'orizzonte ci sono già trattative per portare la produzione in America, Cina e in Messico).

Quindi appare chiaro che la fiat intende regolare i conti con Pomigliano dopo aver strappato dalla fabbrica i lavoratori più decisi: dopo la deportazione dei 316 la violenza della ristrutturazione padronale si scaglierà sulle migliaia di lavoratori dello stabilimento. Per questo è assolutamente necessaria la massima attenzione, e la  partecipazione di tutti ad ogni tappa di questa battaglia : a cominciare da domani, giorno per cui si prevede un'altra ‘puntata' della trattativa tra padroni e sindacati "riconosciuti", detentori della <rappresentanza>, e in esclusiva,  in regime di monopolio : i sindacati membri delle confederazioni, e quelli direttamente <d'azienda'> (il sindacato geneticamente padronale, "giallo", FISMIC). Questi sindacati istituzionali (evidentemente, "di Stato"...) vietano l'accesso alle trattative [*] ai Cobas perché già hanno deciso con la fiat la "delocalizzazione" dei 316 all'Interporto di Nola, "indorata" con l'inutile e chiaramente falsa promessa -- che ovviamente si rimangeranno tra qualche mese -- che i ‘deportati' rimarranno in fiat.

La stessa operazione, infatti, la fiat la fece alcuni anni fa, quando costituì le UPA,  limitandosi  -- come adesso con i 316 -- a garanzie false e strumentali di mantenimento del ‘posto' (alcuni esempi di deportati che  pochissimi mesi dopo furono dimessi e i lavoratori tutti licenziati: Selca, Cablato, Lifi, Ricambi, Bisarchisti, etc., per non parlare della Sevel-Campania e dell'AlfaRomeo di Arese).
La conclusione è quella di rilanciare con forza la lotta, di non permettere che la logica del profitto abbia il sopravvento sulla "logica" della vita degli operai.
                        
 
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9 avril 2008 3 09 /04 /avril /2008 18:39
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